Face aux concurrents BMW X4 Coupé et Mercedes GLC Coupé, Audi s’en sort mieux avec son Q5 Sportback. Le pavillon de toit fuyant est élégant sans en faire trop. Et surtout, les ailes arrière et le hayon sont dessinés avec légèreté, évitant de souligner une face arrière trop imposante. Mais la capacité du coffre en souffre un peu, passant de 495 à 455 l par rapport à l’Audi Q5 ‒ ce hayon fuyant diminuant d’autant la hauteur totale. Aux places arrière, l’accès se fait aussi un peu moins aisé même si l’habitabilité demeure très suffisante. Pour le reste, l’encombrement reste identique avec une longueur totale de 4,69 m, une largeur de 1,89 m et une hauteur de 1,66 m.

Sous le capot, ce Q5 Sportback opte pour l’hybride rechargeable en 50 TFSi-e de 299 ch […] et en 55 TFSi-e de 367 ch, version essayée ici […]. Un PHEV emmené par le bien connu 2.0 TFSI de 265 ch et 370 Nm, complété dans les ceux cas par un moteur électrique de 143 ch et 350 Nm. Le tout développe 299 ch et 450 Nm en 50 TFSI-e et 367 ch en 55 TFSi-e, avec un CO2 identique à 36-42 g, pour une autonomie électrique de 56 à 61 km.

À vitesse soutenue mais hors autoroutes, nous avons relevé, une fois la batterie épuisée, une moyenne de 10,4 l/100 km, très honorable pour une telle puissance. Et la souplesse de cet ensemble PHEV, mais aussi la gestion des modes d’avancement se font en toute transparence, avec une réponse très bluffante à l’accélérateur. La mise au point moteur est impeccable et le silence à bord excellent. On appréciera aussi les liaisons au sol et la direction à assistance variable d’une grande rigueur. Notons enfin le grand confort de la suspension pneumatique qui filtre les imperfections de la route, tout en neutralisant les effets de roulis : les 2 150 kg à vide ne se font jamais sentir. Bref, ce Q5 Sportback 55 TFSi-e se conduit comme un vélo, c’est surprenant au début mais tellement reposant au quotidien et sur de longs parcours.